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Talents skill

12 avril 2014

Reportage 2.0

Christelle Meslé-Génin : "JobIRL innove pour favoriser l'insertion professionnelle des jeunes"

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12 avril 2014

Reportage

 

Favoriser l'insertion des jeunes sur le marché du travail

10 avril 2014

Constats sur la thématique du groupe

Constats sur la thématique du groupe

L’insertion professionnelle des jeunes en France soulève plusieurs constats.

De nos jours, il existe deux cas majeurs :

- Les jeunes diplômés qui connaissent leur premier emploi et profitent de la relative stabilisation de l’emploi.

- Et inversement, ceux qui rencontrent les difficultés du marché de l’emploi, en multipliant les postes.

A savoir, que 18% des jeunes diplômés de 2010, se retrouvent sans emploi après l’obtention de leur diplôme, que 7% d’entre eux en sont toujours à la recherche, et 11% recherchent un nouvel emploi. Cela peut se traduire par un mécontentement du à la charge de travail qui affecte l’équilibre entre vie privée et professionnelle.

Certains jeunes diplômés, plus exactement ½ disent avoir effectué un CDD et 1/5 déclarent avoir recours à l’intérim.

On peut remarquer, que l’insertion professionnelle reflète l’état économique du pays. En France, la conjoncture économique est assez alarmante  au niveau du taux de chômage, et cela n’aide pas forcément les étudiants à s’insérer dans le monde du travail.

Il y a de grandes inégalités en France concernant l’insertion professionnelle, elle n’est pas la même pour tous. Certains ont plus de facilité que d’autres, le bagage scolaire peut jouer une grande importance, notamment dans la préparation des entretiens, et l’élaboration des CV et lettres de motivation. C’est pourquoi pour des diplômés ou des personnes qualifiées il est plus facile de s’insérer dans le monde du travail.

 

Problématiques retenues et nouveaux défis

La principale problématique concernant l’insertion professionnelle reste bien évidement  la conjoncture économique actuelle du pays. Le marché de l’emploi subit les conséquences de la crise, et les entreprises recrutent de moins en moins. Pourtant, le nombre d’étudiants diplômés ou personnes à la recherche d’un emploi ne fait qu’augmenter, en conséquence de la massification de l’enseignement. Situation très délicate donc pour l’insertion en entreprise. Cependant, pour les managers et recruteurs que nous avons interrogé, le principal problème n’est pas là, mais plutôt dans la ressemblance entre toutes les candidatures retenues.

Il ne faut pas oublier que le recrutement est une étape très importante pour l’entreprise, et peut se révéler chronophage si l’on veut bien  effectuer son recrutement.

Autre point qui a son importance, la multiplicité des intervenants et des structures qui accompagnent à l’insertion professionnelle. On ne sait pas vraiment à qui il faut s’adresser. De plus il faut prendre conscience que ces structures communiquent difficilement entre elles, voire pas du tout. Elles sont en concurrence concernant l’obtention de fonds publics, on assiste parfois à une véritable « chasse à la subvention». De la même façon que les entreprises, elles sont rivées sur leurs chiffres, et c’est à qui aura le meilleur taux d’insertion, sans que des notions qualitatives complètent vraiment cet objectif. Cependant, ce qui nous apparaît à nous, étudiants, comme un océan de données à travers lesquelles il faut faire le tri, représente une source d’information intarissable pour nos managers.

 

Solutions actuelles et aspects critiques

Il devient primordial de revoir le fonctionnement de l’insertion professionnelle. En effet, le chômage des jeunes (15-24 ans) en France  est d’environ 20%, et est supérieur à la moyenne des pays de l’Union Européenne.

L’innovation sociale nécessite la conception de nouveaux modèles, source d’une réelle valeur ajoutée pour l’insertion professionnelle. Ces nouveaux modèles passent par exemple, des plateformes, telles que « Job IRL » permettent aux chercheurs d’emplois de rencontrer des professionnels en fonction des secteurs d’activités qui les intéressent. Dans le même objectif, les entreprises proposent des speed daiting afin de recruter des jeunes.

Ce mode de fonctionnement réduit les intermédiaires et les interlocuteurs. Elle met directement en relation des jeunes et des professionnels, il s’agit là d’un réel gain de temps puisque les jeunes s’orientent et rencontrent des professionnels, (et par conséquent des offres d’emplois) directement dans les secteurs qui les intéressent.

Autre procédé : la « bourse au CV ». Les entreprises qui ont, dans leur structure des alternants mais qui ne peuvent les  « garder », vont orienter ces personnes vers des partenaires ou  des sous-traitant, des entreprises de type PME TPE. Ainsi ces entreprises peuvent avoir accès à un jeune, diplômé et formé. Il s’agit là d’une intégration directe ou en interne selon le réseau des entreprises.

 

Proposition innovantes et pistes de réflexion pour le futur :

Dans certains pays, l’insertion professionnelle se fait beaucoup plus facilement qu’en France. Notamment en  Allemagne, en Autriche ou bien encore en Suisse, une place particulière est accordée à l’apprentissage, ce qui favorise l’insertion professionnelle. En effet, au cours de cette période, les étudiants développent leurs compétences et apprennent ce qu’est le monde du travail. Par conséquent, ces pays sont ceux où le chômage des jeunes est le plus faible. L’insertion professionnelle semble donc facilitée par l’apprentissage.  Il semble donc nécessaire de développer ce système d’enseignement et le démocratiser.

Les pouvoirs publics ont aussi un rôle primordial à jouer. Ils doivent impliquer et mobiliser de manière concrète les entreprises. Elles représentent l’essence même de l’insertion professionnelle. Les puissances publiques doivent, au niveau local mettre en place des indicateurs d’évolution sur l’emploi des jeunes.

Il ne faut pas négliger l’importance de l’internet et des réseaux sociaux. Les sites de recherche et d’offres d’emplois se développent, tels que les leaders Linked-In et Viadéo. De plus en plus d’entreprises utilisent  ces réseaux pour recruter des jeunes.

Il ne faut pas non plus négliger le réseau personnel, puisque, comme l’on souligné nos managers, cela a représenté, pour eux, le principal moyen de trouver un emploi.

 

Guide d’entretien :

Agnes Egal (Directrice administrative et financière de SVS-CAP) ;

Thème 1 : Parcours professionnels.

1) Quel est votre poste actuel et comment en êtes vous arrivés là ?

Mon poste actuel est DAF (Directrice Administrative et Financière). J’ai pu atteindre ce niveau d’expérience grâce à ma ténacité, avec beaucoup de labeur et une dose de folie. Les diplômes que j’ai pu valider est une maîtrise de droit des affaires, qui fut par la suite l’un de mes premiers emplois. Cela fut marquant car j’étais lancée sans informations mais très enrichissant.

2) Avez-vous rencontrés des difficultés particulières pendant votre carrière ?

Qu’entendez-vous par là ? Peut-être des difficultés pour trouver le poste et l’entreprise qui donne l’envie de se dépasser.

Thème 2 : Le recrutement.

1) Quels canaux avez-vous utilisés pour trouver du travail ?

Les canaux que j’ai trouvés pour trouver du travail est l’ANPE, Pôle emploi. Pour mon travail actuel, le canal principal était mon réseau relationnel.

2) Comment prépariez-vous vos entretiens ?

Pour préparer mes entretiens, je me renseigne au maximum sur l’entreprise, son métier, sa culture, son chiffre d’affaires…

3) Comment procédez-vous pour recruter un nouveau membre ?

Pour recruter un nouveau membre, je regarde tout d’abord ses compétences correspondant au  profil du poste, ensuite je porte une attention particulière à la capacité d’adaptation du nouveau membre par rapport à la culture de l’entreprise et à son esprit d’équipe et son autonomie au travail. Ceci va me permettre de percevoir s’il est apte à s’adapter rapidement ou non à l’entreprise par rapport au profil du poste.

4) Quels sont les critères qui influencent votre décision :

·         Par rapport au CV ?

Oui, naturellement que le C.V influence ma prise de décision.

·         Par rapport à la lettre de motivation ?

Également. Elle ne doit pas être stéréotypée et  surtout sans fautes d’orthographe. De plus, le C.V et la lettre de motivation doivent être bien présentés et clairs, personnalisés pour l’entreprise. L’étudiant doit savoir choisir ses mots qui est très important, avoir de l’originalité mais surtout que le C.V et la lettre doivent être personnalisés par le candidat.

·         Par rapport à l’entretien ?

L’entretien est le critère primordial qui influence ma décision.

Thème 3 : Opinions et conseils.

1) Pensez – vous que les formations du supérieur permettent une bonne insertion professionnelle ?

Oui certainement, les bonnes formations sont reconnues et permettent de passer des barrages.

2) Selon vous, est-il difficile de trouver des informations concernant un métier pour un jeune ?

Tout dépendra du métier choisit par l’étudiant, mais internet reste une source importante.

3) Au vue de vos expériences, quelles sont les principaux conseils que vous donneriez à des jeunes ?

De poursuivre des études studieuses sanctionnées par des diplômes reconnus une bonne culture générale et une bonne capacité d’adaptation.

 

Marie Jean (Conseillère d’orientation CIO) ;

Thème 1 : Parcours professionnels.

1) Quel est votre poste actuel et comment en êtes vous arrivés là ?

Mon poste actuel est conseillère d’orientation. Pour atteindre ce métier que j’ai toujours rêvé de pratiquer, je me suis lancée dans des études de psychologie. J’ai donc une licence de psychologie, (un niveau à bac+3). J’aime vraiment conseiller et aider les étudiants dans leurs choix ou trouver des solutions à leurs doutes. C’est un vrai métier de contact.

2) Avez-vous rencontrés des difficultés particulières pendant votre carrière ?

Oui. La plus grosse difficulté que j’ai pu rencontrer est que mon métier connaît peu de débouchés. J’ai donc du savoir me démarquer des autres pour avoir ma place actuelle.

Thème 2 : Le recrutement

1) Quels canaux utilisez-vous pour aiguiller et conseiller un étudiant ?

Pour aiguiller et conseiller au mieux un jeune étudiant, je fais le point avec eux sur leur parcours, leurs goûts, leurs désirs, et les guides dans l’élaboration de leur projet. Je réalise des bilans psychologiques, j'exploite des questionnaires d'intérêts. Ceci me permet d’analyser l’orientation de l’étudiant.

2) Comment prépariez-vous vos entretiens face aux étudiants qui viennent vous rencontrer ?

Avant que l’étudiant vint me rencontrer. Je programme des séances collectives d'information sur les différentes voies de formation et je vais à la rencontre des professeurs pour parler des élèves en difficultés, ce qui me permet de connaître les « tendances » de doutes que se posent la majorité des élèves et ainsi de mieux les aider et les orienter. Evidemment, je n’oublis pas que chaque personnes sont uniques et ont des profils différents.

3) Quels sont les critères qui influencent votre décision :

.           Par rapport au bulletin de note ?

Oui, bien évidemment. Le bulletin va me permettre de me diriger vers ses préférences au niveau des matières (notamment par rapport à ses appréciations) et m’éclaircir sur ses points forts et faibles aux niveaux de ses notes et sa moyenne générale.

.           Par rapport à la motivation de l’étudiant ?

Les ambitions de l’étudiant vont forcément influencer ma décision. Néanmoins, certains jeunes ont des ambitions beaucoup trop importantes par rapport à leur niveau scolaire ;  ou inversement, j’ai pu rencontrer des étudiants qui connaissent un manque de confiance en soi, alors qu’ils ont les compétences pour atteindre leurs objectifs. Dans les deux cas, je les écoute et leur donnent mon meilleur point de vue.

Thème 3 : Opinions et conseils.

1) Pensez-vous qu’un jeune étudiant après son post-bac, soit capable et qu’il ait assez de recule pour choisir son orientation professionnelle ?

Les jeunes de nos jours, ont de plus en plus de mal à choisir leurs voies professionnelles. C’est pourquoi nous sommes présents pour les aider et les orienter le mieux possibles par rapport à leurs niveaux scolaire, leurs envies, leurs motivations et bien d’autres encore. Nous savons tous, qu’un être humain passe les ¾ de sa vie au sein de son travail. Il est dont primordial de bien choisir son orientation. En revanche, certains jeunes savent très bien ce qu’ils désirent exercer comme futur métier et ont le niveau pour réussir. Ils sont donc capables de choisir par eux même. Tout dépendra de l’étudiant en question.

2) Selon-vous, est-il difficile de trouver des informations concernant un métier ou une orientation professionnelle pour un étudiant ?

Non. Beaucoup de sites internet sont mis à leurs dispositions, comme l’ONISEP ou encore des Forums par exemple. Ceci, permet à l’étudiant de se fixer des idées sur son orientation et de trouver des réponses à ses questions. Sans oublier que dans chaque lycée se trouve un poste de conseiller d’orientation mis en place pour les jeunes.

3) Au vue de vos expériences, quelles sont les principaux conseils que vous donneriez à des jeunes ?

D’être sérieux en classe, qu’ils étudient pour eux et non pour leurs parents. Que l’école leurs permets de construire un avenir. En prenant de la maturité, ont se rend compte que certains jeunes auraient aimé s’orienter dans une autre voie ou désire d’exercer un métier qu’ils ne pourront pas accéder par rapport à leur formation choisie. Tout ça par un manque de travail et/ou de motivation. Ce qui est vraiment dommage.

 

Sébastien Bertrank (Directeur de l’hôtel club Belambra de Super Besse) ;

Thème 1 : Parcours professionnels.

1) Quel est votre poste actuel et comment en êtes vous arrivés là ?

Je suis actuellement directeur de l’hôtel Club Belambra le Chambourguet à Super Besse. Avant ça, j’ai travaillé au ministère des sports, puisque j’ai commencé ma carrière en tant que rugbyman. Je gérais des équipes sportives, et on m’a proposé ce poste. Gros challenge pour moi qui n’y connaissait rien, mais j’aime les challenges !

2) Avez-vous rencontrés des difficultés particulières pendant votre carrière ?

Bien sûr ! Quand j’ai commencé au Club, je ne connaissais pas grand-chose) l’hôtellerie, et encore moins le jargon utilisé. Mais j’ai essayé de passer par tous les services, afin d’avoir une idée des conditions de travail et des exigences propres à chaque métier.

Thème 2 : Le recrutement.

1) Quels canaux avez-vous utilisés pour trouver du travail ?

Le plus souvent, mon réseau personnel. On me parlait d’une opportunité, et j’y allais, comme au rugby !

2) Comment prépariez-vous vos entretiens ?

Je me renseignais sur la structure, et surtout, je restais moi-même.

3) Comment procédez-vous pour recruter un nouveau membre ?

Le classique : CV, lettre de motivation et entretien.

4) Quels sont les critères qui influencent votre décision :

·         Par rapport au CV ?

Pas de faute d’orthographe, les sports, ce qui me permet de voir si la personne est plutôt du genre à jouer en équipe ou pas. Le rugby est un plus (rires).

·         Par rapport à la lettre de motivation ?

Pas de faute d’orthographe, la tournure des phrases.

·         Par rapport à l’entretien :

Je n’aime pas que la personne que j’ai en face de moi essaie de me montrer une personnalité qui n’est pas la sienne, et j’ai la chance de le sentir rapidement. En général, je suis assisté par ma responsable d’hébergement, Muriel Lefloc’h, qui est un peu mon bras droit.

Thème 3 : Opinions et conseils.

1) Pensez-vous que les formations du supérieur permettent une bonne insertion professionnelle ?

Je le pense, et surtout, je l’espère, parce que le monde du travail est de plus en plus dur à intégrer.

2) Selon vous, est- il difficile de trouver des informations concernant un métier pour un jeune ?

Je pense qu’internet est une merveilleuse source d’informations. Il suffit de chercher pour trouver!

3) Au vue de vos expériences, quelles sont les principaux conseils que vous donneriez à des jeunes ?

Ne jamais se décourager, même si c’est dur, la fierté et la satisfaction qu’on retire après une réussite, ça vaut toutes les difficultés ! Bien se connaître aussi, pour ne pas laisser de doutes au recruteur quant à qui l’on est.

Analyse des entretiens et recommandations

Voici a la suite les tableau des 1ère entretien, 2ème entretien, 3ème entretien

Les points forts pour l’insertion

Les points faibles d’une insertion

  • Ténacité
  • Travail
  • Avoir une identité affirmée
  • Sollicité le réseau
  • Flexibilité
  • Se renseigner sur l’entreprise
  • Esprit d’équipe

 

  • Peu de formation au poste
  • Eviter les choix par défauts

 

 

Les points forts pour l’insertion

Les points faibles d’une insertion

  • Se démarquer
  • Connaitre les tendances du marché de l’emploi
  • Avoir de l’ambition
  • Bien réfléchir à son insertion

 

  • Le manque de confiance en soi.

 

 

 

Les points forts pour l’insertion

Les points faibles d’une insertion

  • Flexibilité
  • Esprit d’équipe
  • Dépassement
  • Ne pas bien se connaitre
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les six commandements du candidat à l’insertion professionnel

1er commandement : Flexible comme le roseau tu seras

2ème commandement : Détermination et ténacité de tes mots d’ordres tu feras.

3ème commandement : Renseigné sur l’entreprise à ton entretien tu arriveras.

4ème commandement : En équipe tu joueras.

5ème commandement : Pour réfléchir à une stratégie de long cours le temps tu prendras.

6ème commandement : Un rôle, tu ne joueras pas.

7ème commandement : Naturel tu seras.

 

 

 

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